Un nouveau panneau de signalisation se déploie en France (voie covoiturage)

Le nouveau panneau losange que vous avez peut-être remarqué sur les routes est un symbole des voies de covoiturage aussi appelée VR2+. Mais que signifie-t-il réellement ? Ce panneau indique une voie réservée aux véhicules transportant plusieurs personnes, encourageant ainsi le covoiturage et la réduction du nombre de voitures sur la route. Il s’agit d’une initiative visant à promouvoir une mobilité plus durable et à réduire les embouteillages.

Ce losange blanc sur fond bleu est donc un signal clair pour les conducteurs qu’ils peuvent utiliser cette voie s’ils ont au moins un passager dans leur véhicule. Cela permet non seulement de désengorger les routes, mais aussi de favoriser le partage des frais de transport et de réduire l’impact environnemental. En utilisant ces voies dédiées au covoiturage, vous contribuez à améliorer la fluidité du trafic et à diminuer les émissions de gaz à effet de serre.

En adoptant ce nouveau panneau losange, les autorités cherchent également à encourager davantage de personnes à opter pour le covoiturage. Cette pratique présente de nombreux avantages, tels que la réduction des coûts liés au transport, la diminution du stress lié à la conduite en solo et la possibilité d’utiliser les voies réservées au covoiturage pour gagner du temps. Alors, si vous souhaitez économiser de l’argent tout en contribuant à une meilleure qualité de l’air et en évitant les embouteillages, n’hésitez pas à essayer le covoiturage sur ces nouvelles voies dédiées.

La voie dédiée au covoiturage a pour objectif principal de promouvoir le partage des trajets en voiture afin de réduire la congestion routière et les émissions de gaz à effet de serre. En encourageant les conducteurs à partager leur véhicule avec d’autres passagers, cette initiative vise à optimiser l’utilisation des voies de circulation existantes et à diminuer le nombre de voitures sur la route. Cela permet également de favoriser une meilleure fluidité du trafic, en réduisant les embouteillages et les temps de trajet.

En plus des avantages environnementaux et économiques, la mise en place d’une voie dédiée au covoiturage contribue également à améliorer la qualité de vie des usagers de la route. En offrant une alternative aux transports en commun souvent bondés et peu flexibles, cette initiative permet aux conducteurs et aux passagers de gagner du temps et d’éviter le stress lié aux embouteillages. De plus, cela favorise les rencontres entre personnes qui partagent un même trajet, ce qui peut créer un sentiment d’appartenance et renforcer les liens sociaux.

Pour atteindre ces objectifs, il est essentiel que les voies dédiées au covoiturage soient clairement signalées et respectées par tous les usagers de la route. Les automobilistes doivent être informés des règles spécifiques régissant l’utilisation de ces voies réservées, notamment en ce qui concerne le nombre minimum de passagers requis pour y circuler. Des contrôles réguliers doivent être effectués pour s’assurer que seuls les véhicules éligibles empruntent ces voies, afin de garantir leur efficacité et leur bon fonctionnement. En sensibilisant les conducteurs aux avantages du covoiturage et en mettant en place des mesures incitatives, il est possible d’encourager davantage de personnes à adopter cette pratique bénéfique pour tous.

Concrètement, l’accès à cette voie réservée est restreint à quelques catégories de véhicules bien définies.

Les autorisations incluent les véhicules transportant au moins deux personnes, conforme à la définition légale du covoiturage, qui stipule « l’utilisation en commun d’un véhicule terrestre à moteur par un conducteur et un ou plusieurs passagers ». Ainsi, si vous êtes accompagné d’une ou plusieurs personnes, que ce soit des membres de votre cercle proche ou non, vous avez le droit d’emprunter cette voie réservée.

Cette voie n’est pas exclusivement destinée aux covoitureurs. Les véhicules à très faibles émissions, identifiés par la vignette Crit’Air 0, notamment les véhicules électriques et à hydrogène, ont également l’autorisation de circuler sur cette voie (sans nécessité d’être occupés par plusieurs personnes).

De manière logique, les véhicules de transport en commun et les taxis bénéficient également de l’accès à cette voie réservée en raison de leur rôle dans la mobilité urbaine.

Ces critères précis visent à réguler l’utilisation de la voie réservée tout en encourageant des modes de déplacement plus durables et respectueux de l’environnement.

Des radars qualifiés de « intelligents », équipés d’un système de capteurs thermiques, sont actuellement en phase de test sur certaines voies existantes. Ces dispositifs sont dotés de la capacité remarquable de détecter le nombre de personnes à bord du véhicule, ainsi que la vignette Crit’Air affichée sur le pare-brise. Selon un communiqué de presse émis en 2020 par la société d’autoroute APRR, ces radars se révèlent redoutables dans leur précision.

« L’objectif c’est que notre système puisse déterminer toutes les situations de covoiturage en éliminant ce qu’on appelle les ‘faux positifs’, dont les mannequins pourraient faire partie. Grâce à une image de bonne qualité, on est capable d’identifier si on a bien affaire à un occupant ou non au sein du véhicule », expliquait Stéphane Bidault, président de la société Pryntec en charge de la conception du dispositif installé à Grenoble, en 2020.

En cas de non-respect des règles de circulation sur cette voie, l’automobiliste encourt une amende de 135 euros.

Après Lyon, Grenoble ou encore Strasbourg, d’autres villes expérimentent déjà ces voies de covoiturage, comme Nantes et Lille, ou prévoient de le faire dans les prochains mois, à l’image de Rennes, Aix-en-Provence, Marseille ou encore Paris.